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Visioconférence Interactive / Les sept piliers de l’écologie relationnelle / Le JEUDI 19 OCTOBRE 2023 (19h – 20h)

Les sept piliers de l’écologie relationnelle
C’est d’abord par l’empirisme et l’expérience que se conçoit le premier principe de l’écologie relationnelle. Nous comprenons par le seul bon sens que la pollution de notre environnement entraînera une pollution en retour du pollueur, tôt ou tard, sous une forme ou sous une autre. Ce principe de base sous-tend toutes les recherches actuelles sur l’environnement et les conséquences du réchauffement climatique par l’utilisation non contrôlée des énergies fossiles.


Les données de la recherche et de l’expérimentation scientifique dans les domaines de la physique quantique et de la cybernétique confirment que tous les systèmes de l’univers, de la particule jusqu’aux galaxies en passant par le règne du vivant sont en interaction permanente avec les autres systèmes de même nature. Le vivant avec le vivant, le minéral avec le minéral, le vibratoire avec le vibratoire.


C’est à partir de ces données, à la fois empiriques et scientifiques, que nous proposerons une réflexion sur leur application pratique dans le champ des relations humaines dont les perspectives et les implications n’ont pas de limites définies, à notre connaissance. Nous partirons du postulat 

– que certains discuteront – que la relation au vivant est au coeur de la vie des hommes, de leur bonheur possible et de leurs tourments potentiels. Pour le dire en clair nous affirmons que de la qualité des relations que nous développons avec le vivant dépendra notre possible joie d’être vivant
Le second principe de l’écologie relationnelle s’établit sur les données
millénaires de la philosophie, en particulier de la philosophie ancestrale chinoise fondant l’acupuncture et les médecines énergétiques, à savoir que qualité et
quantité ne peuvent coexister dans leur pleine mesure : il faut à la vie un
équilibre entre quantité et qualité, cette recherche d’équilibre s’opère à l’interface des fonctionnalités pratiques de la vie et du nécessaire respect du sujet. Plus de qualité entraînera de facto une décroissance de la quantité et inversement. Nous aurons tout au long de nos propositions maintes occasions de fournir des exemples dans la vie quotidienne.
Le troisième principe concerne notre rapport au temps. Les choix que nous
faisons, les décisions que nous prenons, les actions que nous menons ne seront
pas les mêmes selon que notre vision et notre prospective sont à court terme ou à long terme. Nous sommes sans cesse confrontés au choix entre l’éphémère et le durable, entre la satisfaction immédiate d’un désir et la pérennité d’une valeur.
Le quatrième principe repose sur une donnée existentielle – inhérente à la
condition humaine – à savoir que nous sommes à la fois des êtres singuliers et
des êtres de relation. Une meilleure connaissance de soi tend vers la verticalisation toujours plus exigeante de notre singularité de sujet, ce que Carl Gustav Jung avait nommé processus d’individuation, tout en demeurant en relation horizontale avec la communauté humaine dont nous ne pouvons pas
nous soustraire absolument. Notre défi relationnel est de parvenir à demeurer en
équilibre entre cette verticalité et cette horizontalité tout en sachant que, comme
la marche, c’est un équilibre instable.
Dans le champ de la psychopathologie, nous dirions qu’un excès de verticalité inclut la gamme des psychoses tandis qu’un excès d’horizontalité est à l’origine des névroses et illustre toutes les variations de la pathologie du lien. Une vie relationnelle saine est une quête permanente d’équilibre entre la relation à soi, verticale, et la relation aux autres, horizontale.
Le cinquième principe et peut-être le plus difficile à admettre et à mettre en
oeuvre suggère que dans une relation humaine entre deux sujets, c’est à celle des
deux personnes en interaction la mieux structurée que revient la responsabilité de la relation. Découle de ce principe que la capacité à ne pas prêter à autrui des pensées qui sont les nôtres détermine le niveau de structuration.
Le sixième principe postule que la pérennité et la qualité d’une relation dépendent de la capacité des personnes en interaction à maintenir un certain équilibre entre émetteur et récepteur, autrement dit en conservant toute leur souplesse possible dans le champ de l’intersubjectivité, écouter et s’exprimer.
Le septième postulat proposé annonce que la relation humaine est expérience initiatique avant d’être utilitaire. L’autre est un sujet à comprendre avant d’être un objet à utiliser.
Précisons enfin que les relations sociales et professionnelles se distinguent des
relations personnelles puisque les premières doivent prendre en compte les jeux de rôles et une politesse de convention quand les secondes tentent de s’en libérer.

Docteur Marc BOURICHE

Médecin. Activités exercées avant quarante ans : médecine humanitaire (MSF), médecine d’urgence, journalisme  médical, traducteur. Après quarante ans : psychothérapeute de l’école humaniste – conférencier sur la tradition non duelle et l’écologie relationnelle, enseignement de la voile hauturière à des équipages multiculturels. Actuellement : s’exerce  dans deux artisanats majeurs : habiter poétiquement le monde et le traduire en langage.

Rencontre interactive  
animé par

  • Docteur Marc BOURICHE

de 19H00 à 20H00

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