Visioconférence Interactive GRATUITE / Et si le Massage était le remède à nos maux actuels / Le JEUDI 17 OCTOBRE 2024 (19h – 20h)

MILLE ET UN MIEUX SOUS LES MAINS

Il est difficile de parler des indications du massage tant elles sont nombreuses.

APPORTS PHYSIOLOGIQUES

Après un coup, on se frotte machinalement comme pour faire taire la sensation désagréable

Le massage agit bénéfiquement sur une multitude de troubles. Il peut en être le traitement majeur ou servir d’appoint complémentaire à d’autres techniques.

Enfin, et ce n’est pas là sa moindre vertu, il est aussi éminemment utile à l’homme sain… et justement l’aide à le rester.

Place privilégiée auprès des sujets immobilisés au lit

Il s’exprime à merveille face aux problèmes circulatoires, œdèmes des membres, varices, troubles trophiques, crampes ; il allège les jambes lourdes et contracturées ; il donne un coup de pouce salutaire aux cœurs fatigués. Le massage calme les nerveux, les stressés, les anxieux, réveille les déprimés, gomme les idées noires, dérange les neuroleptiques.

Face aux difficultés respiratoires, il s’avère un excellent adjuvant pour l’asthmatique et a un effet quelquefois bénéfique sur les sinus encom­brés qu’il aide à s’aérer.

Il est l’ami numéro un et le bienvenu dans les troubles et atrophies musculaires, ligamentaires, contractures, tendinites, séquelles d’accidents, entorses, élongations, claquages musculaires. En rhumatologie, la douleur se fait plus petite à son contact ; les contractures s’étalent, les raideurs s’assouplissent ; souvent vaincus les antalgiques reculent et finissent dans les tiroirs.

Il est efficace dans les cas de maux de tête, de dos, de torticolis, et même certains troubles digestifs ne résistent pas à son charme. La bile, sollicitée par le massage, peut être excitée à son contact et le transit intestinal paresseux reprendre du service.

Vous n’êtes pas sans connaître les indications du massage en dermatologie ; il redonne souplesse à la peau, fait fondre les graisses, réduit les cicatrices, retarde l’apparition des rides. Le massage rend beau ! Chez les sportifs, il permet de repousser les limites de l’effort et de mieux récupérer ensuite. Il remet en forme !

Après un coup, on se frotte machinalement comme pour faire taire la sensation désagréable. En effleurant ainsi superficiellement, uniformément et rapidement, on provoque une surabondance, une overdose d’informations au niveau des nombreux récepteurs sensitifs de la peau. La sensation de douleur se trouve alors brouillée, étouffée. Dans la même logique, on utilise de la glace pour calmer certaines douleurs, pour « figer » l’excitation.

Quelquefois, le simple fait de poser ses mains sur la peau, ou d’effleurer, de frictionner doucement, a une action sédative et calmante. Les millions et millions de récepteurs sensitifs situés sur la peau, stimulés de cette sorte, réagissent comme en « boudant ». Tout cela explique, en partie, les effets calmants du massage.

Problèmes circulatoires Le massage provoque localement une vasodilatation de la peau et des vaisseaux sous-cutanés, exprimée par la rougeur et la sensation de chaleur.

Cette vasodilatation attire plus de sang vers les cellules, active le débit veineux et lymphatique. Conséquence heureuse : les muscles et les tissus se décongestionnent, se relâchent, des fibres musculaires enrichies se reforment…

Par exemple, lors des problèmes circulatoires des membres inférieurs, jambes lourdes, œdèmes, stase veineuse, pieds froids, massez au moins la voûte plantaire

Idem Contractions tensions musculaires pétrissez les muscles engorgés de l’entonnoir formé par le cou. Vous dénouerez non seulement la région directement sous vos mains, mais votre manœuvre aura une autre conséquence bénéfique et non la moindre : vous allégerez la tête en y améliorant la vascularisa­tion, procurant de ce fait un grand soulagement à de nombreux maux de tête.

En le stimulant donc, le massage soulage le travail du cœur ; de là à penser que l’individu massé régulièrement échappe à l’infarctus [1]. D’autant que sur le plan nerveux, l’état de relaxation obtenu et le sentiment d’être pris en charge sont autant de bienfaits que peuvent tirer du massage tous les stressés, anxieux, cardiopathes en puissance.

Assouplis, vous allez sentir la peau et les muscles s’assouplir, les contractures céder peu à peu, la peau rougir par endroits, là où vous appuyez plus fort, et se réchauffer.

[1] Le Dr A. de Sambucy et d’autres avancent depuis longtemps cette idée.

Toucher, massage antidote à la douleur Les traitements antalgiques non pharmacologiques, dont les massages sont le fer de lance, sont parfois suffisants pour venir à bout d’une situation douloureuse ; en tout cas très souvent ils constituent un complément à l’effet des médicaments.

En touchant, caressant, massant localement une partie du corps, sur l’endroit douloureux ou proche, on génère des informations en direction du cerveau qui passent par une porte (gate) neurologique de la moelle épinière. Ces informations tactiles deviennent alors prioritaires sur l’information douloureuse. Ce processus a pour résultat de diminuer, voire de supprimer, la perception de la douleur. L’analgésie obtenue fait intervenir le mécanisme du portillon. C’est le « gate contrôle », qui ne laisse passer qu’une seule information en mettant de côté les messages douloureux, une façon de réguler les informations. Ainsi le toucher et a fortiori le massage ont cette capacité à inhiber la transmission du message douloureux par ce phénomène appelé « gate contrôle ».

Sur le plan plus général, la sécrétion de sérotonine, d’endorphine, d’ocytocine, hormones reconnues pour leurs propriétés euphorisantes, apaisantes (parfois même appelées hormones du bien-être) agissent à distance et atténuent la douleur.

Enfin, il ne faut pas méconnaître ce que j’appelle le phénomène de « divertissement », généré par les massages, caresses ou simplement touchers, qui distraient, détournent l’attention psychique de l’individu.

(Masser c’est avant tout Toucher) Dès que les mains se posent sur la personne et commencent les premières manœuvres, celle-ci se calme et son visage, sa respiration commencent à changer. Est-il possible que le massage fasse du bien simplement parce que l’on se sent touché ?

Nous savons tous d’expérience que les stimulations cutanées, notamment les caresses, les soins divers du corps, les contacts avec l’autre, sont finalement le besoin dont il est difficile de se passer et que nous recherchons d’une manière ou d’une autre toute notre vie. Besoin biologique indispensable autant, semble-t-il, que se nourrir, se vêtir et dormir ?

Probable ! Et ce depuis la tétée et peut-être bien avant encore, lors des mouvements et du frottement contre les parois du placenta, ou encore lors des contractions prénatales… Premier massage complet in utero sans doute.

Regardez les mammifères. Dès la naissance, la mère s’active pour ses petits, les lèche, les porte, les réchauffe, les protège contre son corps ; plus tard et très vite, eux-mêmes passeront une grande partie de leur temps à se lécher, se frotter, se laver, se secouer, se renifler, jouer.

Pour certaines personnes, je pense par exemple aux personnes âgées, le simple fait de se savoir touché-massé est positif sur l’estime de soi ; se savoir encore touchable. Et si le praticien montre du plaisir à dispenser le massage, c’est souvent encore plus positif.

Physiologique Améliore circulation sanguine, lymphatique (jambes lourdes, œdème, douleur)

Réduction des tensions musculaires et de la rigidité (contractures, crampes, spasmes..)

Meilleure flexibilité des articulations, assouplis

Peau plus saine, assouplis

Baisse de la tension artérielle

Réduction des douleurs

Respiration Plus profonde et plus aisé

Défatiguant, remet en forme, sensation de bien-être immédiat

Détente et relaxation profonde

Réduction du stress

Mieux être Psychologique

Sur le plan mental

État d’éveil détendu

Réduction du stress mental

Sensation de calme

Capacité accrue à penser clairement

Sur le plan émotionnel

Satisfaction d’un toucher affectueux et protecteur

Sentiment de bien-être

Lâcher priseFacilitation de l’expression émotionnel

Donne confiance en soi

Renforcement de l’image de soi

Réduction de l’anxiété

Conscience, ardu, lien entre corps, esprit

Sentiments d’unité et d’harmonie

Physique et mentale ne peuvent être dissocié

Sociologique

Facilite le rapport au corps

Contribue à une meilleure communication, contact plus facile, facilite les échanges.

Apprends et facilite à recevoir

Apprend à recevoir pour faciliter les échanges

Créateur de lien et de créativitéCréateur de lien

Rends les relations plus humaines, humanise les rapports entre les personnes

 En conclusion

Le massage (ou le toucher/massage)

– facile et aisé à pratiquer,

– adaptable dans tous les domaines, toutes les situations, tous les publics,

– peut-être pratiqué hors ou dans le champ médical

– apporte du bien-être immédiat et durable,

– anti-douleur, anti-fatigue, remet en forme,

– ant-stress puissant, 

– agréable à recevoir… et plaisir à donner

– facteur de changement d’attitude et de comportement (solidarité, générosité, écoute, empathie…),

– créer de la convivialité et du lien,

– peut-être pratiquer par et sur tous les âges de – 9 mois à 117 ans

  + Tout le reste…..

En bref, le toucher-massage a des effets physiologiques, psychologiques, sociologiques, il est un mode de vie favorable au Vivre Ensemble.