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Conférence FACE AU CANCER – 10/12/19

CONFÉRENCE GRATUITE suivie de questions sur le thème : FACE AU CANCER être acteur de sa santé pour optimiser l’efficacité des traitements

8 repères pour sortir de l’état de choc de l’annonce et revenir vers la santé globale en changeant son mode de vie et de pensée
Cette présentation d’environ trois heures, offerte par le CESAM, s’adresse aux patients actuellement soignés pour un cancer (ou en rémission et souhaitant éviter la récidive) mais aussi à toutes les personnes désireuses d’aider un proche ou de prendre soin de leur propre santé à titre préventif.

Les professionnels de la santé sont bien évidemment les bienvenus, pour construire ensemble un moment d’échange et de partage de points de vue et d’expériences, autour de l’approche globale et intégrative de la santé (associant protocoles officiels et changements de mode vie).

Roxana Prenveille est enseignante et coach en développement, elle-même survivante d’un cancer et créatrice du blog Mieuxquavant®.

Elle interviendra en présence du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages, notamment Les clés de l’alimentation santé.

Vous découvrirez notamment :

  • Le témoignage de Roxana (5 ans aujourd’hui depuis son diagnostic !)
  • Comment réussir à dépasser le choc de l’ « annonce » et devenir progressivement acteur de sa santé.
  • L’hygiène de vie favorable à la restauration des mécanismes naturels d’auto-guérison résumée en 8 Repères-Santé
  • Le rôle clef de l’auto-sabotage et des bénéfices secondaires de la maladie, et des pistes pour s’en libérer
  • Comment une épreuve peut-être transformée en opportunité de construire une plus belle version de soi-même pour être « mieux qu’avant ! »

Un temps sera consacré aux « questions-réponses » durant lequel Roxana, et bien sûr le Dr Michel Lallement, seront heureux de vous répondre.

« Au fond d’un couloir, une petite salle destinée à « l’annonce » des résultats s’ouvre sur un fauteuil en simili cuir noir et une table basse avec des sachets de thé et des verres à disposition. J’ai oublié le reste. On m’annonçait que cette dureté que j’avais sentie dans mon sein droit à peine quelques jours plus tôt était une tumeur cancéreuse de cinq centimètres. Sensation étrange et indescriptible. J’ai pensé à ma fille de 13 ans, à mon mari qui était présent, interdit, à mes côtés, me tenant la main comme il l’a toujours fait depuis notre rencontre, à mes parents à qui il faudrait annoncer l’impossible, et j’avais juste l’impression qu’il ne pouvait s’agir de moi, de nous, qu’il y avait une erreur de personne, de dossier, de diagnostic.

De toute évidence, la radiologue avait l’habitude de ce genre de situation. Elle appliquait à la lettre le « protocole d’annonce » : le regard doux, la main posée sur mon bras, l’invitation à m’asseoir dans le fauteuil en simili cuir noir, le verre d’eau. Parfaite. À sa compassion toute professionnelle se mêlait une pointe de froideur, à laquelle je devinais que j’étais un cas jugé délicat face auquel mieux valait se préserver de toute implication affective. Ensuite, des mots ont été prononcés : « mastectomie », « chimiothérapie », des mots qui ne pouvaient s’appliquer à moi ! J’avais juste envie de m’enfuir, de rentrer chez moi.

Lorsque nous sommes rentrés à la maison ce jour-là, mon mari et moi n’étions plus tout à fait les mêmes. Autour de nous, les objets semblaient à la fois différents et douloureusement identiques. Ce salon que nous avions quitté le matin même, ce canapé où nous nous étions assis tant de fois, le coin du tapis sous la table basse qui avait toujours tendance à se retourner et que je remettais en place en passant, c’était comme s’ils avaient été subitement propulsés loin de nous sans bouger de place. De familiers qu’ils étaient, ils paraissaient désormais étrangers et distants, presque hautains, occupants d’un monde parallèle où nous aurions vécu autrefois et dont nous serions désormais exclus, bannis par le pouvoir d’une simple phrase, en somme une banale suite de mots, qui nous avait projetés, qui m’avait projetée, dans le monde des morts potentiels : « Vous avez un cancer. » 

«Je commençai par demander conseil à quelqu’un qui m’avait apporté une aide déterminante à d’autres moments clefs de mon existence : mon médecin traitant. Celle-ci me recommanda immédiatement de prendre rendez-vous avec le Docteur Michel Lallement, connu pour son approche globale dans le traitement des cancers. Pendant les quelques jours précédant la consultation, je fis la lecture de son excellent ouvrage Les 3 clefs de la santé……. Lorsque nous sommes entrés pour la première fois, mon mari et moi, dans le cabinet du Docteur Lallement, nous attendions beaucoup de cette consultation. Il sut trouver les mots, accueillir avec bienveillance nos angoisses et nos interrogations. Selon lui, il restait un espoir de sauver mon sein. Puisque la chimiothérapie faisait partie du protocole, il était possible de la suivre en première intention (chimiothérapie néo-adjuvante) dans le but de réduire la taille de la tumeur, ce qui pourrait ensuite permettre de l’extraire sans retirer l’ensemble de la glande mammaire. Il nous expliqua comment nous pouvions agir en accompagnement des traitements officiels pour favoriser, à travers une action globale incluant une alimentation saine, de l’exercice physique, une détoxication et une meilleure gestion des émotions, le rééquilibrage du terrain qui avait permis au cancer de se développer. Le Docteur Lallement ne s’intéressait pas à ce qui m’arrivait mais à ce que je pouvais faire, et cette nuance était essentielle…….. En sortant du cabinet du Docteur Lallement je me sentais vivante, actrice de ma santé et de ma vie. Il faisait beau ce jour-là, nous respirions l’air pur, nous étions heureux et confiants. » 

Texte extrait de Mon cancer m’a guérie, Roxana Prenveille

Conférence FACE AU CANCER
MARDI 10 Décembre 2019

18 H

Bande annonce du Film, Le cancer : renaître à soi